Sous le soleil, tu passais souple et élégante
Telle la beauté pure et simple de l’hélianthe
Virevoltant comme une flamme au vent
Indifférente au monde environnant, c’est évident.
Tu traversas d’un pas léger le jardin
Humant ça et là les roses et le jasmin
Chassant un vieux bourdon chargé de pollen
D’un geste ample, du revers de la main.
La tête haute, le buste provoquant
Un sourire discret à l’adresse d’un amant
Montrant ton allure digne et altière
Que certains trouvent froide et fière
Mais à l’approche de la tonnelle en charmille
Ton cœur s’affole, ta peau déjà fourmille
Car, à l’abri des passants et des curieux
Tu viens rejoindre en cachette ton amoureux.
Tu t’accordes ainsi une parenthèse de vie
Partageant sans manière cette forte envie
De caresses, petites douceurs et gros câlins
Avec l’amant de ta vie, un bel aquitain.
Désirable et conquise, tu abandonnes ton corps
Aux bras fermes de ton ami sans aucun remord
Tu partages tendresse et baisers enflammés
La vie entière se fige, le temps est arrêté
Tu bois jusqu’à la lie ce merveilleux bonheur
Que tu partages avec lui pendant des heures.
L’horloge du beffroi égraine son triste glas
Tu remets tes effets, tu allonges le pas
Et sans te retourner tu quittes à regret les lieux
Gardant secrètement ce bonheur merveilleux
D’un moment de sensualité volé à la vie
Soupape oh combien utile à ta survie !
Pour ton anniversaire que pourrais-je
offrir
A toi merveilleuse créature au large sourire ?
Un beau bouquet de fleurs des champs
Un parfum rare à l’arôme enivrant ?
Un coffret de chocolats au cœur fondant
Pour une gourmandise de temps en temps ?
Un voyage à Venise en amoureux ?
Je sais cela nous rendrait heureux !
Et suivant les canaux sur une fine gondole
Nous vivrions en égoïste ce moment frivole…
Finalement je n’ai pas trouvé pour toi
Mieux que ma plume et parler d’émoi
Du bonheur qui m’inonde chaque jour
Quand je loue un si bel amour.
Dans ce monde fugace et superficiel
J’aurai pu promettre terre et ciel
Et je n’offre à ma muse éternelle
Que cette petite ritournelle
Je lève loin de toi le verre de l’amour
Pour fêter dignement ce merveilleux jour :
Bon Anniversaire ma chérie
Mon cœur s’ouvre à toi pour la vie !
L’heure est grise : tous les bateaux sont rentrés au port
C’est l’heure triste où je me sauve, je change de bord.
Je m’éloigne à regret de ma maîtresse que la nuit emporte
Cruel destin qui m’oblige à la quitter par la petite porte.
Le cœur serré, le ventre et la gorge noués
Plus un signe, pas une parole tout est gommé !
Je ne me retourne pas, je sais que c’est mieux
Son visage s’inonde, embrumés ses jolis yeux !
Chaque départ est une cruelle déchirure
Chaque séparation nous semble plus dure.
Nous y mettrons un terme pour un meilleur avenir
Vivre près de ma belle et profiter de ses rires
Tel est mon credo, voilà mon idée fixe
Et puis tant pis s’il y a bagarres ou rixes
Le jeu en vaut sûrement la chandelle
Car je suis certain : je ne peux vivre sans elle !
C'est là que pour la première fois
Nous nous sommes rencontrés
Tu m'as embrassée, enlacée,
Tu m'as allongée
Déshabillée, tes mains douces
Ce sont faites caresses sur tout mon corps
Doucement tu m'as écarté les cuisses
Puis délicatement, mes lèvres
Tes doigts se sont frayés un passage
Le désir montait, j'avais envie de toi
Je sentais ton sexe dur contre mon ventre
Je l'ai pris, caressé lentement,
Ma bouche l'a avalé comme une gourmandise
Ma langue s'est fait coquine, sur ton gland
Elle l'a léché, sucé, je savais que tu adorais
Moment intense de plaisir, de bonheur
Jamais je ne pourrai l'oublier
Nous nous sommes aimés
Nous en avions rêvé
Quand vous êtes amoureux, vous êtes tellement affectueux
Quand vous êtes amant, vous êtes un adorable gourmand
Quand vous êtes époux, vous faites tout pour nous
Quand vous êtes diable, vous êtes intenable
Quand vous êtes un ami, on vous voudrait comme mari
On vous aime, comme vous êtes
Que vous soyez charmant ou coquin
Même si vos mots ne sont pas toujours ceux des poètes
Vous, les hommes de notre vie, on vous aimera encore demain
Nous avons beaucoup d'affinité, c'est plus que de l'amitié
Certains pourraient penser que ce n'est qu'une liaison non savourée
On s'en fou des autres, j'aime quand tu viens me manger
Pour qu'après nous puissions nous aimer
Je t'aime d'un amour grandissant jour après jour
Certains pourraient penser que ce n'est que passager
On s'en fou des autres, je me sais aimée, adorée
Par un homme avec qui j'ai envie de tout partager
Le soleil c'est couché, laissant place à la nuit
Je ferme les yeux, c'est ton doux visage qui apparaît
Il est de toute beauté, il me sourit
Encore cette nuit je vais t'aimer, je le sais
Par la fenêtre, brillent les étoiles
Parmi ces astres tu me tends la main
J'aimerais pouvoir peindre sur une toile
Ce moment de bonheur, pour le regarder tous les matins
J'aime t'enlacer, te serrer contre moi,
Il ne peut rien nous arriver
Je m'enflamme, je m'abandonne à toi
La lune est au rendez-vous pour nous éclairer
Tes gestes, tes caresses
Me transportent au plus haut des cieux
Je touche le firmament grâce à ta tendresse
Au petit matin, j'ai vu l'amour briller dans tes yeux
Sur le chemin du désespoir
Une vie sans histoire
Pas grand chose à voir
Que du noir
Sur la route de l'amour
J'y crois toujours
Juste faire un tour
Dans tes bras jusqu'au petit jour
Nous ne prendrons pas la rue du chagrin
Le silence y est malsain
Tout est sombre même le matin
Ce n'est pas notre destin
Dans la ville qui s'illumine
Notre amour y est sublime
Tu me conduiras aux plaisir ultimes
Je serai câline .........
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