Quand je pense à ma belle

Le soir en m’endormant

Son corps se fait dominant

Tel un arc-en-ciel qui m’appelle

Ses yeux vert émeraude

S’enfoncent en moi, me taraudent

Ses lèvres rouge vermillon

Déversent leurs baisers gloutons

Ses bras longs et fins

Sont une prison d’airain

Sa peau douce et nacrée

Merveilleuses épices au goût sucré

Ses jambes accueillantes et offertes

Havre de paix qui mène à ma perte

Tout un corps est un arc-en-ciel

Un gâteau au goût de miel

Longuement je me délecte

De cette invitation que je détecte

Tout m’émerveille, tout m’éblouit

Je me brûle, je me consume

Mais ce pêché, je l’assume

Je décompose chaque couleur

Tel est mon grand bonheur…

C’est lundi
Tout est gris
Tu es partie
C’est la vie
Dommage chérie !

C’est mardi
Je revis
Tu es là chérie
Quelle belle vie
Merci !

C’est mercredi
Ecole finie
Pas de garderie
Occupée ma chérie
J’en suis pas ravi !

C’est jeudi
Tu souris
Tout est permis
Je bondis
Comme un cabri !

C’est vendredi
Jour de céleri
Un jour de pluie
Mélancolie
Même à midi.

C’est samedi
Chérie est partie
Vers les Galeries
Acheter du persil
Bonjour l’ennui !

C’est dimanche
Un tour de manche
C’est ta revanche
Prends mes hanches
On s’en paie une tranche !

Je cherche un jardinier
Beau et bien bronzé,
Qui pourra me montrer à semer,
Des petites graines pour la salade frisée

Les mauvaises herbes c'est au dépotoir
Pour l'eau nous irons au lavoir
Sans oublier notre arrosoir
Ensuite il me montrera son beau plantoir

Il faut un petit trou pour le poireau
Attention aux moineaux
Une petite raie pour les carottes
C'est tellement bon à la cocotte !!

Il ne faut pas oublier le persil, la frisée,
Quand tout est bien mouillé,
Quel plaisir de semer !!
Surtout avec un beau jardinier..

Je lui montrerai ma fleur,
Qu'il cueillera avec douceur
J'espère qu'il sera bien outillé,
Sinon il faudra changer...

Je suis timide et réservée,
Si vous connaissez un beau jardinier
Bien outillé
Dites lui que je suis intéressée

Je sentais ta peau brûler,
Je sentais l’air s’embraser,
Flammes, incendies, volcans
Dans tes yeux incandescents;
Mes mains saisissaient le désir,
Que nous goûtions pleinement,
Ces longs moments de plaisir,
On oubliait la chaleur et le vent,
On se découvrait tout doucement
Dans l’extase du vol du moment…