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Dans un coin perdu du désert au milieu de nulle part

Poussent ça et là quelques maigres arganiers épars

Et comme nulle part ailleurs la nourriture abonde

Des biquettes arbustives au sommet y font la ronde.

Voyant ce spectacle pour le moins peu banal

Une Colombe passant par là crut son cerveau un peu bancal

Se croyant atteinte par la berlue ou autre trouble foudroyant

Elle s’approcha plus près et avança quelques arguments :

• Voyez-vous pauvres bêtes, chères biquettes

Si vous voulez m’en croire je vous fais requête

Suivez moi j’ai pour vous terrain plat et herbe verte

L’espace est grand, la bergerie est toujours ouverte

Vous tondrez ma pelouse, moi je prendrai votre lait

La vie serait facile plus qu’avec ces bourgeons maigrelets

Mais les chèvres malgré leur pauvreté aimaient leur vie d’errance

Et la douce Colombe cessa tout net sa conférence.

Depuis ce jour elle cherche dans les arbres circonvoisins

L’existence dans les branchages du genre caprin !

Sur les routes du Net naquit un amour virtuel

Avec chaque jour une rencontre comme un rituel

Puis vint le temps d’une rencontre bien réelle

Elle fut courte, intense mais fusionnelle.
.

Les chemins de la vie nous ont éloignés

Doucement, insidieusement à pas feutrés

Pleurs et gémissements n’ont rien changé

Comment prévoir que l’on serait ainsi secoué ?
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Tu plonges dans tes angoisses les plus sombres

Depuis je n’ai plus de soleil tout reste dans l’ombre

Comment améliorer ta vie sans bousiller ton équilibre

Voilà mon défi mon dilemme d’homme pas assez libre.
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Je peine aussi à exprimer ce que je ressens

Une angoisse sans nom me glace le sang

Ce n’est pourtant pas un amour d’adolescent

Tout cela me ronge et me brûle en dedans.
.

A tes attentes je n’apporte pas de solution

Nous vivons notre amour par procuration

Et il nous détruit en une lente combustion

Il est probable que pour toi je manque d’ambition.
.

Je pleure sur ma vie je pleure sur mes jours

J’attends que tu te connectes comme toujours

Et que je puisse t’avouer encore sans détour

Je t’aime très fort ma douce, ma chérie, mon amour !

A la croisée de chemins caillouteux

Ton cœur saigne de sentiments douloureux

Ta vie est un enfer tu ne vois plus d’issue

Le mal être t’enserre et prends le dessus. 
.

Rien ne va plus dans ce monde perturbé

Tes repères fuient tu te sens abandonnée

Pauvre créature incomprise tu es sans solution

Dans ton monde fait de désillusions. 
.

Tu n’entends plus tes amis, ni ta famille

Trop de parasites de bruits qui fourmillent

Quel médecin t’offrira enfin le médicament

Qui apaisera tes douleurs et tourments ? 
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Pour cela il faut que tu veuilles remonter

Accepter l’idée que l’on puisse t’aider

Mais tu t’enfermes dans ton mutisme

Schizophrénie, souffrance , autisme… 
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Tu places un voile couleur de suie

Entre ton cœur et tes envies

Tu évoques des gestes irréversibles

Comme un probable possible. 
.

Pourtant ton entourage t’aime et te soutient

Mettras-tu enfin des mots sur tes desseins ?

Accepteras-tu de te livrer et d’ouvrir ton cœur

Pour chercher les voies du bonheur ?