Je vais vous conter de manière singulière
Mon amour profond pour une sorcière
Ma vie sans sa présence est trop cruelle
Toute peuplée de sensations irréelles.
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Je subis son influence, son emprise
Depuis que sur moi elle a la main mise
Je suis sa marionnette, elle tire les ficelles
Moi, sans force je deviens polichinelle.
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Je ne pense plus, je deviens sa chose
Qu’elle commande en vers ou en prose
Je n’ai plus qu’à obéir et m’exécuter
Ou périr dans les flammes d’un bûcher.
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Elle a mis sur moi ses griffes d’acier
Je ne suis plus qu’un fantôme de papier
Je suis totalement ensorcelé
Plus d’espoir de lui échapper.
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Mais voyez-vous, ce qui est paradoxal
Et sans doute aussi paranormal
Je recherche sa présence permanente
C’est ma maîtresse ma divine amante.
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J’aime ma sorcière d’amour fou
Je la cherche, je la veux partout
La posséder est un pari fou
Mais pourquoi pas après tout ?
Derrière ce visage se cache une vérité
La regarder en face, il va falloir oser
Affronter ses peines, c'est notre vie
Mon bon miroir, tu vas devoir me parler
Il y a des mots qui font mal, des images
Que le temps a noircies, mais pas effacées
Comme un livre, je tourne les pages
Trop longtemps, le secret à été gardé
Aujourd'hui adulte, j'ai le droit de savoir
Hier enfant, on m'a trop souvent menti
Entendre les pleurs quand vient le soir
Mon coeur à trop souffert, je suis anéantie
Je suis prête à entendre, le secret de famille
Qui pendant des années a pourri notre existence
A trop vouloir vous cacher derrière vos pêchés
Vous avez oublié le bonheur de notre enfance.
Sur la rivière Saint Maurice
En longs îlots, les trains de bois Descendent le courant et glissent Silencieux en tapinois Bercée par le flot, l'épinette Perd son écorce qui brunit Le fond des eaux où se reflète L'azur du ciel, à l'infini Je suis comme le bois flotté Je m'en vais, perdant mon écorce Et les hivers puis les étés M'enlèvent lentement mes forces Mais si Dieu m'accorde la grâce De vivre encore quelques années Je viendrai retrouver la trace De mes pas dans cette contrée Prés de Saint-Roch-de-Mékinac J'irai revoir la belle hôtesse Et rêver sur les eaux du lac A l'heure où le soleil s'abaisse C'est que tu es cher à mon coeur Québec où je me sens chez moi Et que j'ai trouvé le bonheur A l'ombre bleue de tes grands bois Colombe |
Lorsque nous reverrons voler les hirondelles
Nous irons de nouveau nous asseoir sur le banc
Que tu sors chaque année au retour du printemps
Sous les gaies frondaisons de la vieille tonnelle
Comme toujours nous parlerons des demoiselles
Qui troublaient tant nos coeurs quand nous avions vingt ans
Ces choses se passaient il y a fort longtemps
Mais quand on a aimé la mémoire est fidèle
Comme toujours, tu nous serviras une bière
Nous parlerons encor de ce que fut hier
Heureux de faire vivre autant de souvenirs
Nous trouverons jeunesse et vieillesse très proches
Et penserons qu'il est bien doux de revenir
Les évoquer à l'ombre des aristoloches.
Colombe
J’arrive tout d’un coup
Tu es sans dessus dessous
Tu me regardes et fais la moue
Car tu es nue sans tes dessous.
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Dépose accidentelle
De dix grammes de dentelles
Affaire de bagatelle
Envie mortelle.
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Mais soyons fous
Ton triangle roux
Est infiniment doux.
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Elans partagés
Belle matinée
Ma bien-aimée !
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