A la cime d’un vieil arbre vermoulu et étêté

Se dressait là une pie dans sa belle livrée

L’animal voulait ce jour-là faire bombance

De moult insectes venus en abondance.

Un vol de moucherons passa, elle joua du dédain

Sans doute que le volatile n’avait pas trop faim !

Vinrent alors mouches bleues, guêpes et sauterelles

Ce n’était pas assez fin pour une telle demoiselle

Quand elle eut assez faim un hanneton bourdonna prestement

Le volatile picora dans le vide et manifesta son mécontentement

Estomac creux et ventre vide rendirent l’oiseau grincheux

Et attendit en vain que repasse un insecte paresseux.

Moralité :

Ah ! Quel bel appât que la pie n’happa pas ! 

Donne moi la main, je t'emmène sur les chemins de l'amour
      Si tu le souhaites nous irons au bout du monde
              Je serai ta femme pour toujours
                    J'ai l'âme vagabonde

On laisse tout, on tourne la page, on prendra le meilleurs
             Je te ferai visiter les jardins d'Eden
                     Pour toi je serai sirène
                         Que du bonheur

Viens, nous parcourrons les routes en regardant l'horizon
           Sur les plages de sable nous dormirons
                     La lune comme amie
                         Une belle vie

Regarde par ta fenêtre, en taxi je suis venue te chercher
     Pose tes valises nous n'en aurons pas besoin
                   Sur une île, on va s'aimer
                         On part très loin

Partir sans se retourner, sans regarder en arrière
Voilà ta première idée, ce ne sera pas la dernière
Tout un programme ma belle tu peux en être fière
Avec toi je parcourrai la terre entière
Et te ferai voyager en première

Quand le vent malin soulève ta jupette légère en toile de lin

Quand le vent marin caresse ta joue comme une douce main

Quand la pluie mouille ta peau comme de petites larmes

Je cueille cet instant, je souris, je suis heureux, tu me désarmes.
.

Quand le gel mordant de l’hiver te taraude d’idées noires

Quand les frimas arrachent tes derniers espoirs

Quand les flocons légers engourdissent ta raison

J’avance le cœur serré, maudissant la triste saison.
.

Quand les averses printanières alimentent les premières fleurs

Quand les premiers rayons se font sourire et que tu as moins peur

Quand les feuilles des arbres renaissent pour un nouvel été

Je guette du coin de l’œil l’image de la femme que tu as été.
.

Quand tes bras m’enserrent dans une merveilleuse prison

Quand tes lèvres généreuses m’offrent mille et un frissons

Quand ton corps amoureux se fond au mien pour le meilleur

Je frissonne, je chavire et te fais partager mon immense bonheur. 

Journée d'automne, la solitude est au rendez-vous

Combien de nuits, de jours à attendre ?

Lumière sombre, rêver d'un amour fou

Pour seule compagnie, les arbres aux couleurs cendre

Espérer un rayons de soleil pour réchauffer son coeur

Le reflet de l'eau montre un triste visage

Celui d'une femme qui a tant souffert sans bonheur

Les feuilles tombent, elles sont porteuses d'un message

L'hiver approche, des soirées seront froides dans cette maison

Personne à qui parler, se coucher dans un lit glacé

Assise devant sa cheminée, un livre dans ses mains gelées

Les yeux fatigués, par la fenêtre elle regardera l'horizon

Elle posera sur sa table deux bols, un vase avec une rose

En s'endormant, par ses souvenirs, elle se laissera emporter

Toute la nuit elle pensera au jeune amant qu'elle a tant aimé

Au petit matin, elle regardera cette chaise vide, la porte sera restée close .........