Si tu viens me voir dans mon palais impérial
Je serai déesse pour un soir
Je danserai sur de la musique orientale
Sur mon corps, je veux voir ton regard

Si tu traverses le désert, je te ferai découvrir mon oasis
Je me parerai de ma tenue bleutée, parsemée de paillettes
Ghaziya, je serai pour toi mon bel et tendre ami
Entre mes doigts, je ferai tinter les cymbalettes

Au rythme entraînant du aoud, de la tabla, et du tambourin
Devant toi, je ferai virevolter mes voiles sur mes reins
Je saurai te séduire, exciter tous tes désirs
Poser tes yeux sur mes hanches, juste pour ton plaisir

Pour une nuit, tu découvriras, le charme et la volupté
D'une belle danseuse qui ne demande qu'à être aimée
Au petit matin , pour toi elle aura dansé
Sur la musique de l'amour, l'amour passionné

                           

Parce que je suis une colombe on voudrait me mettre en cage
Aucun risque, je suis bien trop volage
Le seul qui à pu m'enfermer dans son coeur, c'est mon Lou
Et avec lui j'oublie tout

Parce que j'écris des choses coquines les hommes s'imaginent
Que je suis très câline
Le seul qui a droit à ce privilège c'est mon amant, mon bien aimé
C'est avec lui que j'aime jouer

Parce que ça dérange, c'est contraire à la morale d'être une maîtresse
Et que je montre mes fesses
Le seul qui peut les toucher et les caresser c'est mon Lou
D'ailleurs, il en est fou

Quand j'écris des récits érotiques, les bigotes du web pensent que je suis vicieuse
Je leur dis simplement, j'en suis heureuse
Le seul qui a droit de les lire et de les mettre en pratique
C'est mon amant, mon bien aimé

                         

C'est la saison où les files

Se prennent à soupirer

Et où les gars se confient

Des secrets, l'air inspiré

Celle où le maître d'école

Pense à tout, sauf aux leçons

Tandis que les mouches volent

Esseulées, sous les plafonds

C'est le temps où les corsages

Fleurissent un peu partout

Et où les messieurs très sages

Se transforment en matous

C'est l'époque où, sur la friche

Embaume le serpolet

Où le pauvre deviens riche

Et la chaumière palais

Celle où l'on rêve des choses

Que l'on aimerait bien faire

Mais qu'on ne veut ou qu'on n'ose

De peur d'aller en enfer

Avant que les fleurs ne fanent

Respirons leur chaud parfum

Qu'importe que l'on se damne

Si les jours n'ont pas de fin

Alors viens à la maison

Nous y choquerons nos verres

Et boirons à la saison

Qui fait oublier l'hiver

On dit de nous que nous sommes souvent râleuses
Boudeuses, emmerdeuses, alors que nous pensons
Qu'a une seule chose c'est rendre votre vie heureuse
Nous mêler vos affaires, jamais nous n'oserions

On nous reproche d'avoir trop souvent la migraine
C'est à cause d'un dérèglement hormonal
Mais ça, les hommes, jamais ils ne comprennent
Ils savent juste nous dire que c'est pas normal

On a un sale caractère quand on vous contrarie
Mais vous chercher souvent les ennuis
Vous faites tout pour nous énerver
Et après vous vous plaignez quand on se met à crier

Vous nous trouvez maniaque quand on ramasse
Vos slips et chaussettes au pied du lit
A l'heure du coucher, faudrait qu'on vous embrasse
Parce qu'un petit câlin, vous avez envie

Si nous n'étions pas là, à qui feriez-vous tous ces reproches ?
Heureusement que nous savons nous faire aimer
Un petit sourire, une mini jupe et c'est dans la poche
Un petit câlin nous avons envie, et c'est à nos pieds que vous rampez !!!

Sans rancune Messieurs !!!