Me donne ainsi la chair de poule
Se disait l’ami Balthazar
Roulant la neige en boule.
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L’arbre noir du jardin frisonne
La vieille cloche du village sonne
L’animal fébrile et frileux s’enterre
Le gel de ses mâchoires m’enserre.
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C’est le temps où la bise coupe l’haleine
Mettons notre cache-col et petite laine
Pour subsister jusqu’au printemps nouveau
En éviter angine et rhume de cerveau.
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Je rentre un instant me chauffer
En levant tour à tout un pied
Tels les deux beaux hérons
Héron, héron petit patapon !
Rêvons d'un monde meilleur, sans aucune peur
Ne plus être effrayés par la terreur
Cette hantise qui fait palpiter nos coeurs
La crainte, nous fait oublier ce qu'est le bonheur
Elle est si belle, d'un joli bleu, notre terre
Et pourtant on y joue encore à la guerre
Ce ne sont plus des jeux d'enfants
Mais ceux des grands
On a oublié le parfum de nos fleurs multicolores
On respire celui de la mort
Tant de haine et de douleur encore, et encore
L'amour ne fait plus partie de nos trésors
Rêvons ensemble d'un monde de tranquillité et de paix
Demain, écoutons le chant de l'amour, de la vie
Brûlons toutes ces armes, ces pistolets
J'ouvre mon coeur, à cette nouvelle vie
Et vous ?
Arriver tout au bout du chemin,
Personne pour me tendre la main
Je suis seule avec mon chagrin
Le rideau se lève sur mon destin
Un jardin où les fleurs sont noires
Tout s'est envolé même mes espoirs
C'est l heure de vous dire au revoir
Mes amis, je suis triste ce soir
Un retour vite fait sur mon passé
J'espère ne pas vous oublier
Mais je ne sais pas où je vais
Trop de fatigue pour pouvoir penser
Mon amour, je n'ai eu que du bonheur
Avec toi, je rêvais d'un ailleurs
S'est réveillée ma douleur
Le rideau se lève, je dois partir, j'ai peur
Arrêtez hommes fourbes et démunis de raison
De dénaturer et détourner la connaissance
Vider de sens le savoir et propager déraison
Vous abusez les faibles par leur méconnaissance
En jouant sur le prestige de votre naissance
Vous ne soumettez au peuple que de viles idées
Enveloppées de palabres insipides et dénaturées
Pour vous la politique de bas étage n’a pas de honte
Et vos basses promesses attendent d’un autre jour la fonte
Pour mieux préparer le peuple - mouton à sa tonte.
Jouissez tant qu’il est temps de tous vos privilèges
Car le peuple opprimé se nourrit de patience
Et, le jour venu, comprendra ce funeste sacrilège
Et alors débordant d’une légitime impatience
Jettera sans vergogne sur vous le cinglant anathème
Provoquant force coups de pieds rouges exanthèmes
Vous fuirez s’il en est temps cabinets aux riches lambris
Cherchant refuge dans quelque superbe paradis
Où vous avez placé le fruit de vos coupables activités
En essayant d’oublier le poids de votre responsabilité.
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