Sur le fenêtre ouverte au clair soleil d'hiver,
Dans un vase gercé vont s'effeuiller demain
Des cyclamens fanés parmi le sapin vert
Le livre que je lis m'est tombé de la main
Je pense à l'herbe verte et fraîche des prairies
Au rose de la rose à l'éveil du printemps
Et ma pensée se perd avec ma rêverie
Sur la route infinie de l'espace et du temps
Je rêve à des contrées merveilleuses et lointaines
A des îles perdues au coeur de l'océan
A des pays sauvages où je serai ta reine
Et mon rêve côtoie le gouffre du néant
Il plane et fend le monde azuré des chimères
S'arrête un court instant puis reprend son chemin
Je vois ton sourire, et tes yeux gris vert
Tu t'approches pour me tendre la main
Son vol hardi l'entraîne un moment sur le seuil
De la hutte où tu chantes en gardant les troupeaux
Tandis que le soir tombe en faisant, sur le breuil
Cheminer le profil allongé des côteaux
Mai 2025 | ||||||||||
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