Vendredi 6 juillet
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16:35
Dehors, le vent souffle en rafales
je l'entends hurler à ma porte
Comme ferait une cohorte
De loups, de hyènes et de chacals
Il siffle dans les cheminées
Où il fait rougeoyer les braises
Don Satan nourrit sa fournaise
Pour brûler les âmes damnées
Il tourbillonne sur les toits
Pénètre jusqu'au fond des granges
Et y pousse sa plainte étrange
Où se mêlent parfois des voix
Pour mieux s'entourer de mystère
Il va dans le moindre bagage
Et ce n'est que grâce aux nuages
Qu'on devine dans l'éther
Nul ne saurait dire d'où il vient
S'il choisit librement sa route
Ou si, forcé et en déroute
Il fuit sans se soucier de rien
Ô vent plus plus vif que la gazelle
Pour qu'au long de ta course folle
Je comprenne enfin tes paroles
Emporte-moi donc sur tes ailes
Par Colombe et Lou
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Publié dans : Improvisations
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