Le blog de Colombe et Lou
Tes jambes dénudées sous ta robe qui s’envole
Le coup de vent dévoile aussi tes cuisses
Me laissant là, spectateur complice
Surpris par une intimité que je te vole.
Merci vent complice, merci Eole
Aussi ému qu’un gamin de l’école
Je déguste à loisir ce spectacle léger
De dessous habituellement tenus secrets
Ta poitrine généreuse sous un voile tendu
Me fait l’effet de doux fruits défendus
Quand la prunelle de tes yeux m’interdit
Un mot, un sourire, un geste de fantaisie.
Je suis le passant bien heureux
Qui découvre à ton insu des dessous soyeux
Et m’associe à la météo capricieuse
Pour garder de toi une image précieuse