Ma belle quand près de toi je suis venu

A ta montre et ton portable tu étais suspendue

Tendue et craintive, tu craignais un échec

Allait-on connaître un os, tomber sur un bec ?
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Puis je suis entré dans la chambre en souriant

Tu m’as ouvert l’espace d’un oasis accueillant

Et la fougue de nos baisers brûlants

Montraient la force de nos sentiments.
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Après avoir ôté quelques grammes de tissus

Tu as vite pris l’initiative et même le dessus

Amant conquis je jouissais d’un bonheur infini

Ce moment de partage j’en avais tellement envie.
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Partager les plaisirs défendus entre tes draps

Voilà enfin un amour déballé sans tralala

La nuit fut longue et courte à la fois

Entrecoupée de cris et de moments d’émoi
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Le petit matin a séparé les deux amants fatigués

Qu’un inacceptable réveil est venu agiter

Plongeant en une seconde dans la dure réalité de la vie

Mais conservant de notre amour deux cœurs meurtris.

Amour de ma vie j’ai connu bonheur et tendresse

Au diable le sérieux, la réserve et la sagesse

Nous avons vécu à cent à l’heure avec passion

Partageant sans relâche mille et une émotions.