Mercredi 11 juillet
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Le soleil a disparu
Dans la gloire d'un couchant rose
Et l'on ne distingue plus
Que le contour gris des choses
Au pied du côteau qui penche
Son flanc vert jusqu'au ruisseau
Le pâtre de la prairie blanche
A rassemblé son troupeau
Déjà la brume envahit
Les fonds argentés des combes
Où vont s'étouffer les bruits
Dans la paix du soir qui tombe
Demain, les premiers frimas
Feront des feuillage fauves
Un tapis qu'émaillera
Le coeur des colchiques mauves
Et tandis qu'au loin résonne
La voix claire de l'angélus
Scintille dans le ciel d'automne
L'escarboucle de Vénus
Par Colombe et Lou
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Publié dans : Poème d'amour
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