La triste froideur qui tombe des étoiles

M’oppresse et m’enserre dans une toile

Telle l’araignée qui déguste sa proie

Le doute et l’ennui s’emparent de moi. 
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La lune déploie son halo bien triste

Puis s’incruste en moi tel un kyste

Le mal être me taraude et m’affecte

La veille s’installe, ma raison s’infecte. 
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Ce soir ma douce chérie m’a quitté fatiguée

Je pense à elle mon esprit, sur elle s’est fixé

Je ne suis plus maître de moi je la surveille

C’est ma préoccupation, ma merveille. 
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L’inquiétude grandit et le sommeil s’enfuit

Ou ne propose qu’un cauchemar à mon ennui

J’entends son souffle, je sais qu’elle s’agite

Sa fatigue non plus n’est pas encore en fuite. 
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Demain je le sais, elle dira qu’elle va bien

Mais je vois ses yeux, et je touche ses mains

Le poids du travail a fait des ravages

Elle n’en convient pas et se met au repassage. 
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Il faudra bien cependant trouver un remède

Chercher une solution, trouver de l’aide

Heureusement que tes vacances arrivent

C’est un moyen pour qu’enfin on revive ! 
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Le jour se lève, la brume se dissipe

Mes yeux saignent, mon esprit se grippe

Vivement que je retrouve ma belle

Et qu’enfin nous parlions de la bagatelle.