Je te découvris belle princesse un soir d’été

Dans le feu d’un flamboyant soleil mordoré

Etirant ton corps hâlé sur la plage de sable fin

Et dévoilant à mes yeux la douceur de tes seins.

Femme hésitante et fragile tu me souris faiblement

Mordillant tes lèvres salées sous ta main tremblante

Attendais-tu ainsi allongée le prince charmant

Ou le grondement des rouleaux à marée montante ?

J’avançais vers toi lentement, les bras croisés

Tu gardais tes yeux clos aux longs cils allongés

Feignant l’insouciance mais ton cœur s’emballait

Je m’asseyais près de toi et je te rassurais.

Tes lèvres vermillon taillées pour le baiser

Semblaient attendre ce que j’allais y déposer

Quand ton invite se fit pressante et fougueuse

Je me sentis alors emporté par ta langue ravageuse.

Déjà nous n’étions plus qu’un tant la fusion était totale

Je me laissais bercer par cette langueur littorale

Bénissant le destin qui fit de nous des amants

Partageant sans retenue ce délicieux moment.

Ton corps embrasé après tant de retenue

Explosa d’ une énergie jusque là contenue

Dans un cri, un râle, un soupir gémissant

Ton sourire conclut ce moment réjouissant.

Ma main s’égare sur la soie de ton corsage
Une main agile, légère mais pas sauvage
Hardiment j’aborde sans détour un téton
Que je sens déjà trembler les beaux ballons.

Tu le sais bien je peux être très coquin
Et te faire ainsi frissonner en un tour de main
Alors je descends vers un triangle soyeux
Avec lenteur extrême et soin méticuleux.

Ma bouche gourmande se délecte de ta peau blanche
Sur une épaule, une cuisse ou une hanche.
Puis ma langue féline cherche un point de jouissance
Pour mettre le feu et embraser tous tes sens.

A partir de cet instant, de cette seconde
Je sais que la volupté suprême t’inonde
Pour l’instant, pour l’heure, pour la nuit
Je reste le prince charmant de ton lit