Quand je pense à ma belle

Le soir en m’endormant

Son corps se fait dominant

Tel un arc-en-ciel qui m’appelle

Ses yeux vert émeraude

S’enfoncent en moi, me taraudent

Ses lèvres rouge vermillon

Déversent leurs baisers gloutons

Ses bras longs et fins

Sont une prison d’airain

Sa peau douce et nacrée

Merveilleuses épices au goût sucré

Ses jambes accueillantes et offertes

Havre de paix qui mène à ma perte

Tout un corps est un arc-en-ciel

Un gâteau au goût de miel

Longuement je me délecte

De cette invitation que je détecte

Tout m’émerveille, tout m’éblouit

Je me brûle, je me consume

Mais ce pêché, je l’assume

Je décompose chaque couleur

Tel est mon grand bonheur…

Tu as éclairé mes heures
Tu as détourné mon destin
Fait oublier la peur
Mis tes yeux marrons dans mes refrains
Fait 57 fois le tour de la Terre
Entouré ma vie de cristal
Fait de ma vie un amoureux mystère
Rendu si doux le froid glacial
Glissé du bleu dans mes murmures
Allumé un feu dans le brouillard
Tes cheveux bruns dans mes peintures
Et dans ma vie, un peu d'espoir.
Ces 12 travaux achevés,
Tu peux cueillir, enfin,
La petite rose qui a poussé, la petite rose de tes pensées,
Et lui donner juste un baiser, un baiser tendre et cristallin.

Colombe, muse de tes printemps

Sur un buisson de brume
Le halo de la lune
Prestement s'est déchiré
J'écris à ma brune
Car je suis inspiré
Je prends ma belle plume
Et je crie mon infortune
Asssis au près de la dune
Je pense à ma brune
Partie avec Morphée
Chercher un peu de repos
C'est quand même un peu tôt !
Je crie aux quatre vents
Le bonheur que j'ai souvent
De partager avec ma brune
De délicieux quartiers de lune
Je serai là au grand jour
Pour clamer notre amour
Et qu'il ne cesse pas un seul jour
Je pense à toi ma brune...

Souvent avant de m'endormir
Je rêve que je suis sur une plage
Et je regarde le soleil se coucher...

Et toi, doucement tu arrives,
Passant ta main dans mes cheveux,
Tu me fais un baiser dans le cou
Puis un autre au creux des reins,
Et, au loin se couche le soleil
Ses derniers rayons nous illuminent.
A l'horizon, le soleil a disparu
La lune est apparue
Et mon rêve a continué.
Sur cette plage, tous les deux,
Seuls, avec la lune,
Unique témoin de notre amour.

Après une nuit remplie de câlins
Et de mots doux,
Bercé par le bruit des vagues,
Et les battements de ton cœur,
Je me réveille,
Je veux t'embrasser,
Te regarder te réveiller
Mais tu n'es pas là
Ni plage, ni vagues
Je suis seul dans mon lit.


Ce n'était qu'un rêve,
Mais à mon réveil
J'ai la merveilleuse impression
D'avoir passé la nuit près de toi...

Un jour peut-être ce rêve

Deviendra réalité !

C’est l’histoire d’un p’tit gars qui traînait sa peine dans son cabas

Il n’avait pas de passé, encor’ moins d’avenir dans ce pays-là

Il partit à l’aventure chercher pensait-il un petit coin de bonheur

Laissant derrière lui, son trouble, sa peine et ses malheurs.

Il quitta sa Gascogne vallonnée pour découvrir la plate Hollande

Il rencontra une belle flamande, et fit escale à sa demande

Il lui parla de ses chagrins, de ses envies, de ses espoirs

Elle l’accueillit avec le gîte et le couvert pour plusieurs soirs

Et le p’tit gars enfonçait sa peine au fond de ses grandes poches

Il se mit à espérer, à sourire, lui qui se croyait trop moche

La douce flamande, bien que réservée, lui fit les yeux de braise

Si bien que le p’tit gars sans passé connut enfin l’amour balaise

C’est l’histoire d’un p’tit gars qui traînait son bonheur à plein bras

Et qui sans crier gare, posa musette et guenilles chez la belle de là-bas !

C’est à partir de ce jour que le p’tit gascon découvrit le bonheur

Auprès de sa belle flamande, une fille charmante au grand cœur

Ils partagèrent un quotidien de simplicité, de chansons et de rires

Et c’est très bien comme cela, ça m’a permis de vous l’écrire !

C’est l’histoire d’un p’tit gars qui traîne des marmots au bout des bras…